Photos Jebsheim 2010

Anciens Commandos de France de la Brigade de Choc.

en 5 mots : ça avait de la gueule !

c'etait sympa...

vraiment tres bon week end.
comme d'habitude me direz vous en ce qui concerne les commemorations de jebscheim.

un week end non surcharger mais sans reel temps mort

ceremonie, maneuvres,histoiresn et ambiance bref tous ce que l'on cherche.

et bien evidement des anciens toujours bienveillant et pres a tout pour faire partager ce qu'ils ont vecus.


seul petit bemol car il en faut toujours, meme se la je reconnais que j ai cherché un petit peut et qu'en plus il n est pas du fait de l'organisation, la presence trop aleatoire de la neige!!!

bref merci aux organisateurs pour leur travail

merci a tout les groupes presents pour l ambiance.

On m’avait dit « tu vas voir, c’est une belle sortie, motive toi pour venir ». C’est donc avec intérêt mais sans grande conviction que j’ai monté une tenue 1er RCP pour participer à cette reconstitution sur Jebsheim.

Bah j’ai bien fait de me motiver car c’est vraiment une belle sortie. Les organisateurs ont bien gérés les moments de terrain, l’intérêt historique et la logistique.

Tout commençait par une série d’opérations nocturnes. 5 groupes se sont constitués avec chacun un objectif : évacuer un blessé, détruire un blindé, assurer un appuie feu et protéger l’équipe de destruction du blindé dans son exfiltration, poser des explosifs. C’est sur un terrain qui se prête très bien à ce genre de manœuvres que tous les participants se sont « éclatés » jusque 23h.

Le samedi était tourné autour des commémorations. La matinée, un historique dédié aux forces aériennes françaises engagées sur la poche de Colmar nous a été fait. Ensuite nous avons travaillé l’OS dans une superbe ambiance.
L’après midi, nous étions face au monument aux morts pour une cérémonie en l’hommage des troupes engagées dans cette bataille pour Jebsheim. Un moment fort fut la lecture, par un ancien, des noms des hommes du Bataillon de Choc tombés au champs d’honneur en 1945.
Ensuite nous avons participé au pot organisé par la Mairie, ce qui nous aura permis de pouvoir aborder les nombreux vétérans français présents, tous visiblement heureux de se revoir et de partager ensemble des chants et les souvenirs du passé.

Je garde en mémoire l’intervention du fils d’un officier du 1er RCP (Jean-Paul Heinrich dit Beaumont) qui commença en disant très humblement comme pour s’excuser « je ne suis pas du 1er RCP ni vraiment parachutiste, mais c’est en mémoire de mon père… » et dans le phrase suivante j’entends «je suis un peu de la famille… j’ai sauté sur Dien Bien Phu le 4 mai 1954… Bréchignac… BPC… 2 jours pour rejoindre Eliane 2… ». Ceux qui ont quelques connaissances sur le conflit en Indochine comprendront rapidement ce que cela représente.
Stephen pourra compléter la présentation de ce monsieur à l’occasion si il le souhaite car c’est un sacré parcours.
Sans oublier les vétérans du Bataillon de Choc, du 1er RCP (avec entre autre la présence du brevet n°943 = autant dire un des premiers à avoir ouvert la route aux TAP françaises), du RMLE…

Puis de 23h à 1h ce fut une progression tactique dans la ville (durant laquelle j’ai galéré faute de caporaux « formés » : ce qui est tout à fait normal dans la configuration improvisée qui était celle du moment et avec l’inexpérience sur l’exercice de cette fonction), une nuit courte et un petit déjeuner rapidement avalé avant le départ de la marche du dimanche.
Après un petit parcours en GMC, notre groupe est débarqué sur un chemin avec pour objectif d’assurer la protection du convoi. Tout en avançant, nous pouvions voir devant nous le chemin amorcer un virage à gauche juste après un pont et s’enfoncer dans un bois. Plus nous avancions et plus nous nous disions que c’est là que ça allait accrocher.
Pas manqué, des tirs à blanc nourris se font entendre sur notre droite.
Le groupe de commandement se fixe pour assurer une base de feu, je positionne la .30 à proximité du pont, sous couvert du groupe de commandement, et avec l’équipe choc nous progressons en ligne dans le bois pour aller au contact de l’ennemi. Car oui, nous avions en face de nous des uniformes allemands… Nous progressons dans le bois par bons successifs afin d’assurer une pression constante. Nous aurions eu des grenades et c’était le rouleau compresseur assuré (on balance les grenades, ça pète, on avance, on arrose, on se fixe…)
L’ennemie commence alors à reculer et nous entamons une manœuvre tournante pour le repousser dans l’angle de tir de la .30.
C’est à ce moment que le groupe de commandement lance un assaut, terminant de refouler les allemands.

Après cet exercice, nous avons eu droit à un exposé des combats réalisés sur ce chemin. Nous étions face à la stèle « Audie Murphy ». C’est à ce moment que nous avons entendu des tirs au loin. Nous savions que c’était le groupe 3 (composé de la Team Rborn) qui accrochait à son tour mais sur un autre secteur. Nous avons essayé de les joindre par radio, mais la distance ne nous le permettait pas. Nous avons été quelques uns à nous dire « aller… on y va… », mais il y avait un programme à respecter. Mais d’après le compte rendu de Mike, le RRI a été mené de main de maître, ce qui n’a rien d’étonnant étant donné leur chef de groupe et les bonhommes derrières… C’est toujours motivant d’avoir devant soit des objectifs à atteindre et avec eux, on est très motivés. Bougez pas les gars, on arrive bientôt

La marche alternait ainsi progression, combat et différents ateliers. Une excellente façon d’allier l’intérêt tactique à l’intérêt historique.

Pour cette seconde édition, ceux qui étaient là l’an dernier disaient que les organisateurs avaient capitalisés sur les erreurs et autres loupés afin de proposer une sortie mieux aboutie.

Donc oui, une très bonne sortie, que de la bonne ambiance, de belles actions… A refaire c’est certain.

Merci aux orga, bises aux Rborns, bravo aux nouveaux, les PM ne changeaient rien à ce que vous êtes, merci à mon cabot chef de circonstance pour la prise en main de l’équipe choc, merci aux 39-45 HV (incluant Seb, seul représentant du RMLE), ainsi qu’à tous les autres qui ont participés à faire de cette sortie la réussite que nous avons connu…

Très bonne sortie !

Tout été bien programmé !

On ne sait pas ennuyé une minute !

Franchement chapeau aux orgas !
Superbe ambiance !


Merci à tous pour ce fabuleux week end !

(je posterai quelques photos plus tard (pas grand chose hélas de mon côté ! )

Il m'en manque 2!

tous a doite ce n'est pas STO52 mais STA52, ensuite celui a droite du panneau c'est quaker, et entre toto et le chouff, c'est le chien

Vraiment très belles ces photos,

Mais tout d'abord un grand merci au Collectif Air Infantry pour ce superbe week end. L'organisation est vraiment excellente aussi bien au niveau des cérémonies que celui de la logistique.

Quelques moments clés que je retiendrais tout particulièrement :
- Notre mission de sabotage réussie du vendredi soir, j'aime bien le boulot de guetteur .... Artificier c'est un métier
- La remise de nos galons français par notre sergent préféré (ok je fais un peu de lèche ...)
- Les cérémonies du lendemain avec le maniement des garands à la française .. Pas évident
- Le repas du soir et nos longs échanges avec les vétérans français, un vrai moment de bonheur
- Notre patrouille de nuit avec les autres assoc, pleine de points positifs et riche d'enseignement
- La marche du dimanche passionnante et très instructive. Bon ok un radio qui n'arrive à joindre personne c'est frustrant ...
Le tir des armes à blanc des autres groupes accrochant l'ennemi j'adore, c'est très bon. Dommage de n'avoir pu te joindre ...

En tout cas, c'est toujours un plaisir de travailler et de collaborer avec nos camarades et amis des autres associations, je pense évidemment aux habitués (Chouff, Jeff, Pim's, Gael, Seb, etc ...)
Notre entente est réelle, la patrouille de nuit et nos moments rigolades en sont de bonnes illustrations.

Vivement l'année prochaine

Bravo les gars pour votre sérieux

Un Grand OLE !!!

oui!! olé!! et photo à l'appui!

Bon! petite description de ce que fut la "reduction de la poche de resistance allemande" et qui restera gravé dans leurs "anal"

lorsque nous sommes arrivés au point de depart de notre entrée dans la foret, nous devions a l'origine traverser le decouvert d'une centaine de metre qui nous separait de la lisiere et se en tirailleur auxfins d'accrocher une unité allemande de 7 soldat et un FM, qui y serait embusquée 500m a l'interieur du bois d'apres les infos receuillies aupres du "CHOC".

c'est alors que le bruit de l'accrochage en cours du coté de l'escorte s'intensifie, et je prend donc la decision de modifier la tactique prevue a l'origine.

en effet nous devions former une ligne pour venir en percussion sur l ennemie.
le coté droit aurait ete incontournable de par la lisiere droite de la foret se qui aurait contrain l ennemi a sortir du bois a decouvert, et le coté gauche formé par un binome aurait contourné les positions ennemie.

seulement cette tactique laissait a l ennemie trois possibilité.



1 la retraite nous obligant a nous lancer a leur poursuite et ce sans maitriser le paramettre terrain et temps.
2 la fuite a decouvert dans le champ a droite du bois( la meilleur pour nous)
3 le debordement de notre flanc gauche.

ne connaissant que tres approximativement leur position et ignorant leur formation sur le terrain j ai alors changé de tactique.

abordé l ennemie par sa gauche en passant par la route centrale

le groupe BRAVO fixe alors l ennemi en repassant devant ses ligne(1B) une fois fixé le groupe ALPHA arrive par l arriere(1A) et neutralise la position(1) qui sera contituée d'une MG42 + 2 servant, un officier, et un soldat

cela se cloturera par 3 tués et un prisonnier.

c est alors qu'un des allemands dit avoir perdu son sergent et ses hommes.

ces derniers(2) qui c'etaient avancés a notre rencontre, pensant nous accrocher dès notre entree dans le bois, puis battre en retraite pour nous ammener dans le champs de la MG42 ont été avertis par le bruit du combat ont decidés de nous prendre à revers.

mais avertis par les dires du soldat allemand nous les reperons, les fixons (2B) et venons en percution par le flanc(2A).

4 mort ennemis


il nous aura fallu 10 mn pour neutralisé la poche de resistance.

j'en profite pour felicité mes hommes qui ont agis d'un maniere tres pro! et leur dire que se fut un plaisir de menner cet assaut avec eux a mes cotés.


Petit clein d oeuil a Hudson car lors de la prise a revers de la MG 42 il fut fait prisonier.

apres avoir nettoyé le nid de MG au colt je me suis retrouvé avec un allemand allongé 10m plus loin, embusqué (pense t il).
je me suis approché, mais au moment de faire feux je me suis retrouvé sans cartouche. c est alors que debout, a ses pieds, dans son dos a 1m de lui, j ai changé de chargeur et me suis accroupi pour lui touché la jambe.
apres plusieur secousse et un "HALLO KAMERAD" l'allemand se retourne, le effaré me regarde fixement en se demandant comment diable puis je etre la alors que quelque seconde plustot il avait les americains en vue devant lui.

Un focus pour toi Jeff.

Notre rencontre avec le colonel André Heinrich restera, je crois un grand moment.



En effet, M. Heinrich est un ancien combattant d'Indochine.
Incorporé au 11éme Choc, celui-ci a été affecté au GCMA (Groupement de Commandos Mixtes Aéroportés). Début mai 54, Le commandement français a rameuté les dernières troupes aéroportés d'Indo afin de renforcer le camp retranché de Dien Bien Phu. M. Heinrich faisait parti de ce contingent de renforts.
C'est donc dans la nuit du 4 au 5 mai 1954, qu'il embarquait dans un dakota en route vers Dien Bien Phu.
3 éme du 1er stick, il a été largué sur la plaine vers 1h30 du matin à une altitude comprise d'environ 150m. Peu avant le saut, les viets ont ouvert le feu sur l'avion notamment sur la porte touchant le mitrailleur ainsi que le pourvoyeur respectivement 1er et second du stick. la motié de l'avion n'a pu sauté, le semblant de DZ ayant été rapidement dépassé.
Le hasard du largage l'a amené par chance à proximité des lignes françaises près d'Eliane 11 où 3 soldats français sont venus en rampant les recueillir, je parle de lui et des nombreuses munitions dont il était chargé.

Comme l'a indiqué Jeff, M Heirich a pris part par la suite au combat autour de Eliane 2 avec le 1er BPC et ceci jusqu'à la chute où il fut fait prisonnier et interné au camp n°1 avec les autres officiers.

Un dernier élément de la vie de M. Heinrich et non des moindres. A 9 ans, celui-ci a été déporté dans un camp près de DACHAU avec sa mère.

En espèrant avoir été le plus complet possible, si certains ont des corrections ou des compléments à apporter à mon récit qu'il n'hesite pas.

A bientôt

petite coquille (GCMA)

bon alors par où commencer??? tant de choses à dire

ce collectif AIR INFANTRY?? organisation au top, comme toujours, educative bien reglée, physique (juste ce qu'il faut), tactique ; acceuil parfait
seul bemol : nous avoir separés pour le defilé... à corriger donc (pas grave)
aucun temps morts, et pourtant jamais de rush, rien n'etait laissé au hasard....

bravo aux "brancardiers" d'ABC pour avoir explosé les temps et rempli leur mission haut la main .... Tyrone et St@line52 entre autres... c'etait sympa

la team Rborn egale à elle même, parfaitement rodée et servant d'exemple aux plus jeunes, notamment lors de la patrouille de nuit où les "bleus" ont tres rapidement su "copier" sur les anciens quant aux manoeuvres et procedures pour progresser façon 44... avec un resultat assez rapide et eloquent... à continuer donc

que dire de l'homme fort de ce Jebsheim??? le sergent Lohrer!! felicitations, excellent travail, au sein de son escouade mais aussi au sein de la section (j'ai personnellement adoré l'engueulade "quand je dis on ne bouge pas,... on ne bouge pas!" gloussifiant)... un sergent quoi!

et ce blaze!!!! "j'adore cette ambiance... j'adore cette progression.... " olé!

le cri de l'annee 2009 pour Hudson etait GERONIMO!!! pour les raisons que l'on sait...
pour 2010, je crois que ce sera "KAMERAD"

un tres bon cru donc

à developper

indien509 a écrit:Un focus pour toi Jeff.

Notre rencontre avec le colonel André Heinrich restera, je crois un grand moment.



En effet, M. Heinrich est un ancien combattant d'Indochine.
Incorporé au 11éme Choc, celui-ci a été affecté au GCMA (Groupement de Commandos Mixtes Aéroportés). Début mai 54, Le commandement français a rameuté les dernières troupes aéroportés d'Indo afin de renforcer le camp retranché de Dien Bien Phu. M. Heinrich faisait parti de ce contingent de renforts.
C'est donc dans la nuit du 4 au 5 mai 1954, qu'il embarquait dans un dakota en route vers Dien Bien Phu.
3 éme du 1er stick, il a été largué sur la plaine vers 1h30 du matin à une altitude comprise d'environ 150m. Peu avant le saut, les viets ont ouvert le feu sur l'avion notamment sur la porte touchant le mitrailleur ainsi que le pourvoyeur respectivement 1er et second du stick. la motié de l'avion n'a pu sauté, le semblant de DZ ayant été rapidement dépassé.
Le hasard du largage l'a amené par chance à proximité des lignes françaises près d'Eliane 11 où 3 soldats français sont venus en rampant les recueillir, je parle de lui et des nombreuses munitions dont il était chargé.

Comme l'a indiqué Jeff, M Heirich a pris part par la suite au combat autour de Eliane 2 avec le 1er BPC et ceci jusqu'à la chute où il fut fait prisonnier et interné au camp n°1 avec les autres officiers.

Un dernier élément de la vie de M. Heinrich et non des moindres. A 9 ans, celui-ci a été déporté dans un camp près de DACHAU avec sa mère.

En espèrant avoir été le plus complet possible, si certains ont des corrections ou des compléments à apporter à mon récit qu'il n'hesite pas.

A bientôt

pour completer ton exellent compte rendu je dirai juste qu' il a ajouté avoir sauté pour les copains (on leur a precisé qu'il ne fallait pas se faire d' illusion ... la mort ou la captivité !) et le beret rouge (d'ailleurs avez vous vu que le sien était un "bon" trois partis indo fadé au soleil d' extrême orient) et qu'il a recu de plein fouet le sang ( et autres) du tireur FM touché de plein fouet à la portière ( plus lent à sauter car plus chargé, donc passé à sa place car l' officier doit normalement sauter en 1er, mais saut à 100-150 m et DZ très courte et sous un feu de DCA violent de tout calibres) et il ne se souvient plus, sous le choc, si il a dit "poussez" ou "sautez" ... ambiance ! une partie du stick lui a emboité le pas mais le reste n'a pas été largué car la DZ était passé et comme il nous a precisé "un tiers chez les viets, un tiers chez nous, un tiers dans les ribards" ...
il a sauté avec une carabine USM1A1 mais s'est bien vite equipé d' un pistolet mitrailleur Mat 49 .
tout ça est tellement parlant que ça se passe de commentaire !